1-a: Facteur biologique et génétique



























Des chercheurs américains montre qu'il existe un terrain familial prédisposant.
Il s'agit d'une vaste étude américaine, menée pendant dix ans, et ce dans dix villes du monde entier, qui vient de montrer qu'une personne dont un membre de la famille a été atteint d'anorexie aurait douze fois plus de risques d'être victime de ce trouble alimentaire qu'une personne qui n'aurait aucun antécédent familial. Selon le Dr Craig Johnson, le psychiatre américain qui a dirigé l'étude, "la génétique charge le fusil, l'environnement appuie sur la gâchette" en matière d'anorexie. Cette maladie serait comparable à la prédisposition à l'alcool : de même que certaines personnes peuvent en boire sans aucune conséquence, d'autres ont une histoire familiale qui peut les entraîner vers la dépendance.


L'adolescence est une période à haut rique.Le moment critique de survenue de l'anorexie se situe entre 11 et 14 ans. A cette période, les filles prennent en moyenne 18 kilos, dont une quantité de masse graisseuse qui coïncide avec l'apparition des premières règles. Mais il faut savoir que cette prise de poids est transitoire, et se régule vers l'âge de 18 ans, quand le corps de la jeune fille a pris sa forme de femme. Si à cette période une ou plusieurs remarque sont faites sur son poids, cela peut entraîner la décision d'un régime draconien. Or,le régime est la voie royale vers les troubles alimentaires. La mère de l'enfant doit donc, surtout si elle-même traque ses kilos, tâcher de ne pas encourager sa fille à faire de même.

Voici un témoignage d'un jeune fille, de 17 ans, se confiant sur le site http://www.anorexie.com/

" Ce serait si simple de pouvoir entrer dans une pièce, et de dire, " Bonjour, je m'appelle Coralie, j'ai 17 ans, je suis anorexique, et plusieurs fois dans ma vie ( courte !) j'ai voulu mourir. Je souffre de ce mal qu'est l'anorexie depuis mes 14 ans. Avant, j'étais une fille normale, ni trop grosse ni trop maigre. Et puis il ya eu ces phrases stupides, que des personnes prononcent sans savoir à quel point elles font souffrir. J'ai commencé à manger de moins en moins... Je pensais pouvoir m'arrêter dès que je le voudrais, mais c'était faux. Aujourd'hui encore, il m'arrive de penser que je peux le faire. "

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